Évènement : Parsifal, ou la quête de l’unité intérieure

Conférence

 Parsifal, ou la quête de

l’unité intérieure

Par Csilla Kemenczei & Jean-François Alizon

Résumé : Nul ne peut trouver la route qu’il n’ait lui-même dirigé son chemin...


Thème : Nous proposons une étude comparative des versions du mythe du Graal et en particulier les particularités de la version de Wolfram von Eschenbach qui a servi à Wagner pour élaborer le livret de son opéra. L’analyse symbolique de chaque version permettra découvrir trois directions du processus d’individuation que ce mythe révèle. Puis nous présenterons le contexte de la composition de l’opéra dans la vie de Wagner et dans son époque. Nous aborderons les trois actes en faisant lire en dialogue certains passages du livret par quelques participants répartis selon les rôles. À chaque fois, ce passage sera suivi de l’extrait musical correspondant, puis analysé en relation avec la situation psychique de Wagner et celle du christianisme en perte de vitesse de son époque, à la lumière des éléments d’analyse jungiens, et des questionnements de Schopenhauer et de Nietzsche dont Wagner était familier.


Mots clés : Anarchisme - Perte d’âme - Trouble d’attachement - Gnose compensatrice - Ombre du Soi.


Intervenant·e·s : Csilla Kemenczei est psychologue clinicienne, psychanalyste jungienne et art-thérapeute (méthode AMC©). Jean-François Alizon est musicien et théologien, conférencier, animateur de groupes de lecture de l’œuvre de Jung à Strasbourg et auteur de Jung et le Christianisme, aux éditions Empreinte.


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Parsifal, ou la quête de l’unité intérieure

Georges Rochegrosse, Le chevalier aux fleurs (tiré de l'Opéra de Wagner, Parsifal), huile sur toile, avant 1894.

© photo : RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay)/Hervé Lewandowski.

« Le principal intérêt de mon travail n’est pas de traiter les névroses, mais de m’approcher du numineux (les grandes images religieuses). Or, en réalité, l’accès au numineux est la véritable thérapie, et c’est dans la mesure où l’on atteint les expériences numineuses qu’on est délivré de la malédiction que représente la maladie.   »


Carl Gustav Jung

Correspondance, Tome 2, 1941-1949

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